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Prime climatisation en Belgique : Guide complet pour bénéficier des aides en 2025
En Belgique, les étés ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont désormais plus secs, plus longs, plus lourds. Conséquence logique, la climatisation s’installe peu à peu dans les foyers. Cependant, entre le coût de l’appareil, l’installation et la consommation, l’addition finale peut être plus élevée qu’anticipé. Faut-il pour autant renoncer au confort ? Certainement pas. Certaines aides publiques existent pour soutenir cet investissement, mais encore faut-il savoir où chercher et comment s’y prendre. En 2025, qui peut en bénéficier ? À quelles conditions ? Et pour quel montant, exactement ? On fait le point !

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- Comprendre la prime climatisation en Belgique
- Les différentes primes climatisation disponibles en Belgique
- Notre périmètre d'intervention en Belgique
- Comment obtenir une prime climatisation ? Les étapes clés
- Optimiser son investissement en climatisation
- Evolutions des aides climatisation en Belgique
Ils nous font confiance en Belgique
Comprendre la prime climatisation en Belgique
Qu’est-ce qu’une prime climatisation et pourquoi existe-t-elle ?
La prime liée à la climatisation, on n’en parle pas toujours beaucoup, comme celles accordées aux autres systèmes énergétiques (panneau solaire, batterie domestique, etc). Malgré tout, son rôle reste déterminant dans la transformation du modèle énergétique.
En Belgique, elle sert d’abord et surtout à encourager l’installation de systèmes dits « réversibles« . Le principe ? Un seul appareil, deux fonctions : rafraîchir l’air quand il fait chaud et chauffer efficacement en hiver. Oui, comme une pompe à chaleur, mais plus ciblée.
Ce détail compte, justement parce que ces systèmes consomment nettement moins que les vieux radiateurs électriques ou les climatiseurs classiques. Et ça, c’est bon pour la planète… et pour la facture.
On sent bien que la Belgique (comme toute l’Europe d’ailleurs) pousse pour aller vers des logements mieux isolés, mieux équipés, moins gourmands en énergie. Les primes liées à la climatisation s’intègrent donc pleinement dans cette dynamique et contribuent, à leur échelle, à l’effort collectif en faveur d’une planète moins carbonée.
Qui peut bénéficier des primes à la climatisation ?
D’une région à l’autre, les règles changent du tout au tout et ça se voit dès qu’on commence à chercher une aide pour la climatisation.
À titre d’information, seule la Flandre propose aujourd’hui une subvention spécifique pour les systèmes air-air – autrement dit, la climatisation réversible. À Bruxelles et en Wallonie, ces systèmes ne sont pas éligibles. Bien entendu, d’autres dispositifs existent, même s’ils ne visent pas la climatisation en tant que telle. En pratique, ces aides s’inscrivent plutôt dans une approche plus large de rénovation énergétique.
Les entreprises, les indépendants, certains secteurs spécifiques peuvent également bénéficier de coups de pouce, tant que l’installation vise une amélioration énergétique. Certes, les démarches sont différentes (les montants aussi), mais l’esprit reste le même : améliorer l’efficacité, faire mieux avec moins.
Quels types de climatiseurs sont éligibles aux aides ?
Si les modèles dits “traditionnels”, conçus uniquement pour refroidir l’air, n’ouvrent droit à aucune aide, d’autres peuvent (dans les bonnes conditions) bénéficier d’un soutien financier. À commencer par ces systèmes dits “réversibles”, capables à la fois de rafraîchir en été et de chauffer en hiver. Leur double fonctionnalité, combinée à une consommation maîtrisée, en fait des équipements performants et cohérents dans le cadre des aides.
Attention toutefois, car les conditions d’éligibilité reposent sur des critères techniques stricts, qu’il ne faut pas négliger. En effet, les performances saisonnières, comme le SEER (efficacité en mode froid) ou le SCOP (en mode chauffage), doivent atteindre un certain seuil. Plus ces valeurs sont élevées, plus le système est considéré comme efficient.
Un autre point à ne pas négliger concerne l’appareil lui-même. Pour pouvoir bénéficier d’une aide, le matériel doit être certifié, reconnu comme conforme aux exigences en vigueur. Parmi les labels couramment exigés figurent le marquage CE, garant de la conformité européenne, ainsi qu’EUROVENT, qui certifie les performances énergétiques annoncées par le fabricant.
Les différentes primes climatisation disponibles en Belgique
Les aides régionales pour la climatisation en Wallonie
En Wallonie, pas de prime directe pour l’installation d’un climatiseur réversible — ça, on l’a déjà dit. Mais si vous envisagez de vous équiper, des dispositifs connexes permettent de financer indirectement une pose. Car oui, il faut le souligner, une clim performante, installée dans un logement mal isolé, mal ventilé ou non conforme sur le plan électrique… ne donnera jamais le meilleur d’elle-même. Et c’est précisément dans ce contexte que certains dispositifs peuvent faire la différence.
Le Rénopack, par exemple, est un prêt à taux zéro (0 %) proposé par la région. Il ne cible pas directement l’achat ou la pose d’une clim, mais il permet de financer des travaux qui conditionnent l’efficacité de votre future installation (isolation, ventilation, mise aux normes…).
Ce prêt peut couvrir jusqu’à 60 000 €, sur 30 ans, à condition :
- que le bien ait plus de 15 ans,
- que les revenus ne dépassent pas un certain seuil,
- et que l’installateur soit reconnu.
Un audit logement est aussi demandé pour vérifier que tout s’inscrit dans une logique cohérente.
Autre option, pour les professionnels, les écoles, hôpitaux ou services publics : les primes UREBA. Là aussi, il ne s’agit pas d’aider à acheter un climatiseur, mais de soutenir des projets globaux pour réduire les besoins énergétiques des bâtis. Ces aides peuvent monter jusqu’à 40 % des coûts, avec un bonus si des objectifs de performance ambitieux sont atteints.
Les subventions et aides à Bruxelles
À Bruxelles également, la climatisation réversible n’ouvre pas droit à une prime directe. En revanche, elle peut s’intégrer dans une stratégie de rénovation plus large, éligible aux Primes RENOLUTION, mises en place par Bruxelles Environnement. Depuis 2022, ce programme vise à améliorer les performances énergétiques des logements via une aide financière adaptée au profil du ménage.
Le montant varie selon les revenus. Trois catégories ont été définies, avec une attention particulière pour les foyers aux ressources modestes. Jusqu’à 6 500 € peuvent être octroyés pour des travaux de chauffage et d’eau chaude, 4 300 € pour un système de ventilation performant, ou encore 260 €/m² pour le remplacement des menuiseries extérieures.
Malgré un cadre réglementaire strict, le parcours administratif reste relativement simple pour les ménages bien préparés. La demande se fait après les travaux, via la plateforme IRISbox. Devis techniques détaillés, preuves photographiques, et documents administratifs doivent être préparés avec soin. Chaque dossier est évalué par Bruxelles Environnement et Urban, pour garantir une utilisation rigoureuse des fonds publics.
Les incitations en Flandre : focus sur le programme Mijn VerbouwPremie
En Flandre, la situation est plus favorable pour ceux qui envisagent une climatisation réversible. Contrairement aux deux autres régions, la pompe à chaleur air-air est éligible à une prime spécifique, intégrée au programme Mijn VerbouwPremie, une aide qui rassemble les anciennes primes à la rénovation et à l’énergie.
Ici, l’approche est simple, mais structurée. Le montant accordé dépend à la fois du niveau de revenu du ménage et du type d’installation. Pour une pompe à chaleur air-air, le soutien financier débute à 300 € et peut atteindre jusqu’à 720 € si l’appareil remplace un ancien chauffage électrique ou s’il est installé dans une zone sans raccordement au gaz. Mais pour y prétendre, plusieurs critères techniques et administratifs doivent être remplis :
- l’habitation doit être raccordée au réseau électrique avant 2014,
- l’appareil doit porter un label énergétique A+ au minimum,
- la facture, elle, doit dépasser 1 000 € HTVA.
Le taux de remboursement, lui, varie entre 40 et 50 % du montant total selon la catégorie de revenus. Il existe quelques possibilités de cumul, notamment pour les systèmes hybrides, mais elles restent limitées. La demande se fait uniquement en ligne, via le guichet numérique flamand.
Notre périmètre d'intervention en Belgique
Nous intervenons sur toute la Belgique pour répondre à vos attentes, vous proposer des aménagements durables, efficients, et intégrés dans l’environnement.
ANVERS
BRABANT FLAMAND
BRABANT WALLON
BRUXELLES-CAPITALE
FLANDRE-ORIENTALE
FLANDRE-OCCIDENTALE
HAINAUT
LIMBOURG
LUXEMBOURG
NAMUR
Comment obtenir une prime climatisation ? Les étapes clés
Sélectionner un installateur agréé : une condition indispensable
On a tendance à se focaliser sur les primes… et à oublier ce qui les rend accessibles. Déjà, sachez que les autorités compétentes n’octroient aucune aide publique si un professionnel certifié ne réalise pas l’installation. Chaque région impose cette exigence, qui dépasse la simple validation administrative.
L’installateur doit figurer dans les bases de données officielles (comme la Banque-Carrefour des Entreprises) ou, en Wallonie, être repris dans la liste des entrepreneurs habilités pour les travaux éligibles au Rénopack. Même logique à Bruxelles, les aides RENOLUTION n’acceptent que les devis émis par des professionnels en règle. Pour la Flandre, seul un installateur reconnu peut introduire une demande via Mijn VerbouwLoket.
Parfois, une attestation de compétence ou une certification technique spécifique est aussi demandée. Pour certaines pompes à chaleur, le label RESCert peut faire la différence. En clair, on ne confie pas ce type de projet à n’importe qui, puisque, au bout du compte, c’est bien la rigueur de l’exécution qui conditionne la performance… et l’éligibilité à l’aide.
Dépôt du dossier de demande de prime
Une fois les travaux terminés, reste à constituer un dossier solide. À Bruxelles, tout passe par IRISbox, avec un ensemble de pièces à fournir qui dépend du type d’intervention, du profil du demandeur et des caractéristiques du logement. Cela dit, certains éléments reviennent toujours :
- la facture finale bien détaillée,
- la preuve du paiement effectif,
- les photos des travaux réalisés,
- et les fiches techniques des équipements installés.
Dans certains cas, un justificatif de propriété ou un contrat de location peut aussi être demandé. Tout doit être cohérent, complet et parfaitement aligné avec les exigences du programme.
En Wallonie, l’ensemble du dossier doit faire écho à l’audit logement, qui sert de base pour vérifier la cohérence énergétique du projet. Sans cet audit, aucune aide ne sera accordée. Les justificatifs doivent être déposés auprès de la Société Wallonne du Crédit Social ou via les canaux régionaux désignés.
En Flandre, tout s’opère à travers Mijn VerbouwLoket. La plateforme centralise l’ensemble du processus, mais ne laisse aucune place à l’approximation. Chaque document doit correspondre aux critères fixés par le programme.
Dans toutes les régions, la demande doit être introduite après les travaux, dans un délai maximum de 12 mois à compter de la facture de solde (ce délai reste fixe, sans exception). Si plusieurs entreprises sont intervenues, les demandes peuvent être déposées séparément, en tenant compte de la date propre à chaque facture finale. Il est également important de noter qu’une même prime ne peut être accordée deux fois pour des travaux identiques réalisés dans un intervalle de dix ans.
Délais et modalités de versement des aides
Alors, une fois que le dossier est envoyé, il ne faut pas s’attendre à une réponse dans la semaine. En général, les administrations prennent leur temps. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est juste que la machine est lente.
À Bruxelles, on tourne souvent autour de huit à dix semaines, sauf pics exceptionnels. En Wallonie, c’est du même ordre. Quant à la Flandre, le système automatisé via Mijn VerbouwLoket permet une validation plus rapide, mais uniquement si le dossier est irréprochable. La moindre pièce manquante peut tout bloquer.
Maintenant, quand la demande est acceptée, le versement ne se fait pas non plus forcément dans la foulée. La règle est simple : aucune aide n’est débloquée avant la fin complète des travaux. Dans la majorité des cas, on parle de remboursement, parfois partiel, jamais d’avance. En pratique, cela signifie que l’ensemble des frais doit d’abord être couvert par le ménage.
Autre chose qu’on oublie (ou qu’on ignore), c’est qu’il est tout à fait possible de profiter de plusieurs aides en parallèle. Par exemple, une aide régionale peut très bien s’ajouter à une TVA à 6 % à condition, bien évidemment, que le bâti soit dans les normes. Ce genre de cumul peut vraiment faire la différence, surtout sur des montants élevés.
Optimiser son investissement en climatisation grâce aux aides disponibles
Combiner les primes climatisation avec d’autres aides énergétiques
L’installation d’un système de climatisation réversible peut difficilement être isolée du reste des travaux énergétiques. Et c’est tant mieux. Car en Belgique, c’est souvent en pensant plus large qu’on accède aux aides les plus intéressantes, vous l’avez sans doute déjà compris. Une planification cohérente permet d’accéder à un bouquet d’aides cumulables, généralement sous-estimées.
Prenons un exemple précis qui aidera à clarifier les choses. Un propriétaire en Wallonie veut équiper son logement d’un système de climatisation réversible à 5 500 €. Il découvre qu’il peut difficilement prétendre à une prime directe pour ça. Mais il prévoit aussi d’isoler ses murs (+12 000 €) et d’installer une VMC simple flux (+3 000 €). Là, tout change.
L’isolation est couverte par la prime PEB, jusqu’à 45 €/m² — soit environ 2 700 € récupérés. Pour la VMC, 1 200 € d’aide via le même canal. S’il active le prêt Rénopack sur l’ensemble des travaux (jusqu’à 60 000 €, à 0 % d’intérêt), il peut ensuite recevoir un remboursement partiel ou un financement à taux zéro sur tout ou partie des travaux.
En combinant les dispositifs, on évite les chantiers décousus et surtout, on maximise chaque euro investi, car la climatisation ne sera jamais optimale dans un logement qui laisse entrer la chaleur ou qui accumule l’humidité. Ces aides permettent de corriger cela en amont, et de tirer pleinement profit du système installé.
Réduction de la TVA à 6% pour les travaux de rénovation énergétique
En Belgique, les travaux de rénovation énergétique réalisés dans un logement de plus de dix ans peuvent bénéficier d’un taux réduit à 6 %, à condition de passer par un installateur agréé. C’est assez simple, mais encore trop peu utilisé.
Sur une facture de 15 000 € HTVA, l’application du taux classique à 21 % ferait grimper le montant à 18 150 €. Avec le taux réduit, on tombe à 15 900 €. Soit 2 250 € d’écart, obtenus sans démarche supplémentaire. L’entreprise qui vous installera la clim doit simplement établir une attestation, que vous signerez par la suite afin que l’application soit correcte. C’est tout !
Cela vaut aussi bien pour une première pose que pour un remplacement, du moment que l’équipement s’intègre dans un projet de rénovation énergétique. Concrètement, si vous remplacez un ancien chauffage électrique par une clim réversible, dans une maison datant des années 80, 90 ou même début des années 2000, vous êtes dans les normes.
Rentabilité d’une climatisation réversible avec les aides en place
Quand on additionne les aides disponibles, la rentabilité d’une climatisation réversible devient nettement plus intéressante. Un ménage flamand qui installe une pompe à chaleur air-air certifiée A+ dans une habitation existante peut, selon ses revenus, recevoir jusqu’à 720 € via le programme Mijn VerbouwPremie. Ce n’est pas négligeable, surtout si l’installation remplace un vieux chauffage électrique.
Pour vous aider à voir la chose de façon plus explicite, supposons que vous vous faites installer un système de climatisation et la facture s’élève à 5 800 € HTVA. Après prime et application du taux réduit de TVA à 6 %, le coût net chute à environ 4 650 €. À cela s’ajoute la réduction sur la consommation. Car oui, remplacer des convecteurs anciens par une clim réversible bien dimensionnée peut faire baisser la facture annuelle de 25 à 35 %, soit entre 400 et 600 € économisés par an. Dans la majorité des cas, l’équipement peut être amorti en cinq à six ans.
Des retours similaires s’observent chez des indépendants ou PME ayant fait le saut, notamment dans les bureaux ou les cabinets médicaux. Certains ont même combiné climatisation, panneaux solaires et ventilation intelligente pour stabiliser leurs charges en énergie, été comme hiver. Les aides, bien employées, facilitent ce type d’approche globale, avec un retour sur investissement beaucoup plus rapide.
Réglementations et évolutions des aides climatisation en Belgique
Les critères techniques et environnementaux pour l’attribution des aides
Aujourd’hui, pour qu’un système de climatisation soit éligible à une aide publique, les performances théoriques ne suffisent plus. L’équipement doit répondre à des critères précis, à la fois techniques et environnementaux. Le label énergétique reste central et justement en Flandre, seule une pompe à chaleur air-air classée minimum A+ peut activer une prime. En parallèle, le niveau de bruit, le type de fluide utilisé et la puissance sont déterminants.
Il ne faut pas oublier que l’Union européenne pousse pour une généralisation des équipements moins énergivores, moins polluants et adaptés aux besoins réels des bâtiments. En Belgique, cette orientation se traduit logiquement dans les grilles d’attribution des primes, et un climatiseur puissant, mais peu performant, ne sera plus pris en compte dans le cadre des aides. Les installations doivent désormais participer à la réduction des émissions de CO₂, pas uniquement refroidir des pièces en été.
Changements attendus pour les primes climatisation en 2025 et au-delà
En 2025, les dispositifs d’aide devraient encore évoluer — les discussions sont déjà en cours. Les budgets pourraient être réajustés pour mettre l’accent sur les rénovations les plus poussées et les appareils les plus performants sur le plan écologique. Autrement dit, les équipements très performants continueront à être soutenus, mais les systèmes peu efficaces ou mal intégrés dans une rénovation globale perdront leur éligibilité.
Les nouvelles directives européennes sur l’efficacité énergétique, qui entreront pleinement en application dans les prochaines années, imposent aux États membres de renforcer leurs exigences. Dans les foyers belges, les aides risquent de se faire plus rares pour les simples remplacements. On s’oriente plutôt vers des systèmes hybrides ou plus complets. Si vous pensez lancer un projet, autant commencer à le penser dès maintenant, histoire de rester en phase avec les règles à venir.