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Rentabilité des batteries domestiques en Belgique : un investissement judicieux ?

En Belgique, la batterie domestique a tout pour séduire. Elle vient compléter une installation solaire déjà bien rodée, promet plus d’autonomie et laisse espérer des économies durables. Entre la fin des certificats verts, le tarif prosumer et des prix d’électricité qui ne cessent de grimper, l’idée de stocker sa propre énergie devient presque logique. Sauf que sur le terrain, entre coûts réels, rentabilité floue et contraintes techniques, les promesses rencontrent vite la réalité. Alors, investissement malin ou mirage marketing bien emballé ? On vous dit tout !

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Quels sont les facteurs influençant la rentabilité d’une batterie domestique en Belgique ?

Coût d’achat, d’installation et de maintenance

L’investissement dans une batterie domestique commence autour de 4 000 € pour les plus petits modèles (3 à 4 kWh) et peut osciller entre 5 000 et 8 000 euros pour une capacité de 8 kWh. Les batteries haut de gamme de 14 kWh franchissent sans problème la barre des 10 000 euros, installation incluse.

Oui, vous l’avez compris ; le coût d’acquisition varie selon le stockage et c’est tout à fait normal. Quel consommateur raisonnable accepterait de payer 30 000 € pour une batterie domestique de 4 kWh, quand des modèles supérieurs sont proposés à une fraction de ce prix ? C’est une question de logique ! Plus la batterie peut emmagasiner d’énergie, plus l’addition monte. 

D’un autre côté, sachez que la technologie embarquée (lithium-ion ou sodium-ion), la marque, et même le moment de l’installation peuvent alourdir la facture. 

Lorsqu’elle est installée indépendamment de nouveaux panneaux photovoltaïques, l’intégration de la batterie au système existant peut s’avérer un peu plus complexe. Parfois, il faut : 

  • ajuster l’installation électrique, 
  • installer un onduleur adapté 
  • et même revoir une partie du câblage.

Résultat, les frais d’installation peuvent varier assez largement, en général entre 500 et 1 000 €, mais tout dépend (encore une fois) de la configuration de départ. Installer une batterie en même temps que les panneaux permet souvent de limiter ces coûts : un seul chantier, un seul onduleur hybride, et une intégration plus directe.

Pour ce qui est de la durée de vie, on parle le plus souvent d’un cycle compris entre 10 et 15 ans. Certes, un entretien minimal — un suivi logiciel et quelques vérifications techniques périodiques — peut suffire à prolonger sa performance. Mais il faut rester lucide : une batterie, aussi bien entretenue soit-elle, ne durera pas indéfiniment.

D’ailleurs, c’est surtout ce facteur qui influence fortement le retour sur investissement. Car entre le coût d’achat initial et la durée de fonctionnement optimale, l’amortissement s’étale sur plus d’une décennie. Et forcément, la rentabilité financière pure reste modeste.

Impact du tarif prosumer et de la fin des certificats verts

Jusqu’à il y a peu, le compteur qui tournait à l’envers permettait de réduire radicalement la facture. Concrètement, toute l’énergie injectée compensait celle prélevée, presque comme si le réseau devenait une batterie gratuite. Mais ça, c’était avant. 

Depuis octobre 2020 en Wallonie, le tarif prosommateur a tout changé. Il impose désormais aux propriétaires de panneaux solaires de payer pour l’utilisation du réseau, même s’ils injectent leur propre énergie. Ce coût — entre 234 et 346 € par an pour une installation moyenne — était d’abord entièrement compensé par une prime. Mais depuis 2024, il est 100 % à charge des particuliers.

Du côté de Bruxelles et de la Flandre, l’évolution n’est pas moins marquante. Le système de compensation a également été supprimé. Et parallèlement, les certificats verts sont progressivement réduits. En fin de compte, les ménages belges doivent payer l’ensemble de l’électricité prélevée sur le réseau, sans bénéficier des soutiens qui existaient auparavant. 

Ces évolutions réglementaires ont profondément modifié la donne pour les ménages équipés ou souhaitant s’équiper. Ce qui relevait autrefois d’un investissement subventionné repose dorénavant sur des calculs bien plus précis, et un examen minutieux des habitudes de consommation.

Production solaire et consommation énergétique du foyer

Pour qu’une batterie domestique soit réellement rentable, il ne suffit pas d’en installer une à l’aveugle. Tout commence par un équilibre : celui entre ce que vos panneaux produisent, et ce que vous consommez au bon moment. Et c’est là qu’on comprend que bien dimensionner sa batterie est une condition sine qua non. Trop petite, la batterie ne couvrira qu’une partie minime de vos besoins en soirée. Trop grande, elle coûtera cher pour stocker un surplus qui, au fond, n’existe pas. Ce qu’il faut, c’est un outil calibré à votre profil énergétique. Ni plus, ni moins.

Prenons un cas typique : un foyer équipé de 4 kWc de panneaux produit environ 3 400 kWh par an. Sur cette base, si la consommation annuelle du foyer est de 4 000 kWh, mais qu’une grande partie de cette énergie est utilisée en soirée, alors une batterie de 5 à 7 kWh peut permettre d’augmenter significativement le taux d’autoconsommation. On passe souvent de 30 % à 60 %, voire plus dans certains cas.

Et ce taux n’est pas qu’un chiffre. Il a une traduction directe en euros économisés : moins de prélèvements sur le réseau, donc moins de frais fixes, notamment en Wallonie avec le tarif prosommateur.

Tarification de l’électricité et période de retour sur investissement

La batterie, ce n’est pas juste un coffre qui garde l’énergie pour plus tard. Ce qui lui donne vraiment de la valeur, c’est le moment où vous évitez de consommer sur le réseau. Parce qu’en Belgique, l’électricité coûte plus cher selon l’heure. Entre les heures pleines, celles creuses, et les nouveaux tarifs dynamiques qui bougent presque toutes les soixante minutes, tout devient une question de timing. 

On suppose que vos panneaux solaires produisent 4 kWh en pleine journée. Si vous n’êtes pas là, cette énergie est souvent revendue à bas prix, parfois même à perte quand le réseau est saturé. Puis le soir venu, vous rallumez tout, mais vous rachetez cette même énergie… au triple du prix maintenant. D’où l’intérêt d’un stockage domestique intelligent, capable de lisser cette différence.

La batterie, elle, garde l’énergie produite quand elle ne vaut pas grand-chose, et vous la restitue quand elle coûte cher. C’est précisément à ce stade que le ROI commence à se concrétiser de manière significative. Pas parce que la batterie est moins chère (ce n’est d’ailleurs pas le cas), mais parce qu’elle vous évite de payer au mauvais moment. Sur le long terme, cette différence tarifaire, bien gérée, peut vraiment peser lourd dans la balance. C’est subtil, mais c’est généralement là que la rentabilité se construit (même si…! ).

Comparaison des scénarios : rentabilité avec et sans batterie domestique

Cas d’un foyer équipé de panneaux solaires sans batterie

Un foyer équipé de panneaux solaires avec ou sans batterie reste dépendant du réseau. L’électricité produite en journée est injectée automatiquement lorsqu’elle n’est pas utilisée sur place. Et comme la plupart des foyers consomment davantage en fin de journée, une grande partie de cette production est réutilisée plus tard… mais à un prix bien plus élevé.

Si le foyer consomme 4 000 kWh, mais qu’il n’autoconsomme que 30 % de sa production, cela signifie que plus de 2 300 kWh sont renvoyés sur le réseau. Cette électricité est rachetée par le fournisseur à un tarif moyen de 0,06 €/kWh, soit environ 140 € sur l’année. Pourtant, ces mêmes kilowattheures, s’ils avaient été utilisés directement, auraient permis d’éviter une dépense de près de 700 €.

En clair, pour une installation PV sans batterie, l’énergie produite quitte le foyer sans être pleinement valorisée. Elle est vendue à bas prix, puis rachetée plus cher — parfois dans la même journée. Le ménage reste donc exposé aux fluctuations tarifaires, aux frais fixes et ne profite que partiellement de son installation solaire. Certes, l’autoproduction est bien là… mais l’autonomie, elle, reste à construire.

Cas d’un foyer avec panneaux solaires et batterie domestique

Lorsqu’une batterie vient compléter une installation photovoltaïque, l’approche change en profondeur. Bien entendu, elle ne produit pas d’énergie, mais permet de mieux utiliser celle déjà produite. Et ce rôle, discret en apparence, a un impact direct sur la facture.

Prenons le même foyer que précédemment, avec une installation de 4 kWc produisant environ 3 400 kWh par an. Sans batterie, seule une petite part de cette énergie est utilisée sur place. Avec une batterie de 7 kWh bien dimensionnée, le taux d’autoconsommation peut grimper jusqu’à 65 %. Cela signifie que près de 2 200 kWh sont désormais consommés directement par le foyer, sans passer par le réseau. Chaque kilowattheure ainsi conservé permet d’éviter une dépense d’environ 0,30 €, soit un gain annuel proche de 660 €. 

Le problème, c’est qu’on ne donne pas une batterie de 7 kWh. Pour en acquérir une, il faut mettre la main à la poche. Et une fois qu’on additionne le prix d’achat, la pose et l’entretien, difficile d’ignorer le poids que ça fait peser sur le retour sur investissement.

Cas d’une entreprise intégrant un système de stockage

Pour une entreprise, il ne s’agit pas uniquement de produire de l’énergie. Il faut la consommer intelligemment, et surtout, éviter les pics. Prenons une PME possédant une installation PV de 20 kWc qui produit environ 18 000 kWh par an. Sans stockage, une grande partie est utilisée en direct. Mais quand la production baisse ou qu’un pic de consommation survient, le réseau prend le relais… à prix fort.

Avec une batterie de 20 kWh bien utilisée, l’entreprise peut mieux gérer sa consommation. Lorsqu’un pic de demande arrive — par exemple à la reprise d’activité ou quand plusieurs machines tournent en même temps — la batterie fournit l’énergie nécessaire sans devoir la puiser directement sur le réseau. Cela permet d’éviter des hausses brutales de consommation, souvent synonymes de factures élevées. En parallèle, elle augmente le taux d’autoconsommation, ce qui réduit les achats d’électricité à des prix volatils, surtout en heures pleines.

Mais là encore, tout dépend du contexte. La batterie reste un investissement conséquent. Et si elle n’est pas intégrée à une stratégie globale – avec une analyse fine des usages, une supervision intelligente – son intérêt s’efface vite.

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Comment choisir la bonne batterie domestique pour un retour sur investissement optimal ?

Critères techniques à prendre en compte

Avant de choisir une batterie, il faut savoir ce qu’on veut en faire. Si votre foyer consomme peu — autour de 2 500 à 3 500 kWh par an — une batterie entre 3 et 5 kWh suffit. C’est largement adapté à une petite installation solaire. Si votre consommation tourne autour de 5 000 kWh, il vaut mieux viser un stockage plus élevé (6 à 8 kWh) !  Maintenant, si votre objectif est de limiter votre dépendance au réseau et d’être « presque » totalement autonome, une batterie de 15 kWh ou plus est souvent le meilleur choix.

Mais en vrai la capacité n’est qu’un début. Il faut aussi regarder ce que la batterie restitue réellement. Certaines technologies, comme le lithium-fer-phosphate, sont particulièrement efficaces. Elles restituent jusqu’à 95 % de l’énergie stockée, et tiennent plus de 6 000 cycles. C’est ce qu’on appelle un bon rapport longévité/rendement. À l’inverse, les batteries au plomb — même les plus “modernes” — demandent de la place, supportent mal la chaleur, et perdent plus d’énergie en route.

Un exemple : si vous stockez 5 kWh par jour sur une batterie à 95 % de rendement, vous récupérez 4,75 kWh. Sur l’année, ça peut représenter plus de 1 400 kWh réellement consommés chez vous. Et ça, à 0,30 €/kWh, ce sont environ 420 € que vous ne laissez pas filer sur la facture.

Marque et certification : importance des normes belges

Sur le marché des batteries domestiques, toutes les marques ne se valent pas. Et pour viser un retour sur investissement cohérent, la première erreur à éviter, c’est de choisir un produit uniquement en fonction de son prix. Ce qui fait la différence sur la durée, ce sont la fiabilité du matériel, la transparence du fabricant et les garanties associées. En Belgique, il existe des normes précises à respecter, notamment en matière de sécurité électrique et de compatibilité avec le réseau.

Les batteries vendues doivent impérativement répondre à des certifications européennes, comme le marquage CE. Mais ce n’est qu’un minimum. D’autres labels peuvent donner un indice de qualité : VDE, TÜV, ou encore des tests validés par des organismes indépendants. Les installateurs belges sérieux tels que Powerleaz travaillent d’ailleurs quasi exclusivement avec des fournisseurs reconnus à l’échelle européenne, voire mondiale.

Autre point important, le service après-vente. Choisir une marque présente localement, avec un réseau de partenaires fiable, c’est aussi se prémunir contre les mauvaises surprises. Parce qu’une panne en plein hiver ou une baisse de performance après cinq ans, ça peut arriver. Et dans ces cas-là, on est content d’avoir misé sur du solide, même si c’était un peu plus cher au départ.

Simulateur de rentabilité : comment évaluer son projet ?

Aujourd’hui, plusieurs outils en ligne existent pour vous aider à estimer ce que vous pouvez vraiment économiser avec un système de stockage. Pas des chiffres sortis de nulle part, mais des estimations basées sur votre consommation, vos panneaux et le prix de l’électricité.

L’idée, ce n’est pas de rêver à une facture d’électricité à zéro, mais de comprendre à quel rythme vous pouvez amortir l’achat. Prenons l’exemple simple d’une famille avec une installation solaire qui produit 5 000 kWh par an, et une batterie de 8 kWh bien dimensionnée. Selon les habitudes de consommation, cette famille peut économiser entre 350 et 450 € par an. Ce n’est pas spectaculaire, mais sur 15 ans, ça commence à compter. (15 ans) !

Certains simulateurs vont même plus loin. Ils intègrent l’évolution des tarifs, les variations saisonnières, ou encore l’impact du tarif prosumer. Ce n’est pas un devis, mais c’est une base. Une manière simple d’éviter les mauvaises surprises, et de comprendre si le projet tient la route, financièrement parlant.

Bien évidemment, ce genre d’outil ne remplace pas une vraie étude personnalisée, mais il évite de naviguer à l’aveugle. Et en Belgique, avec la diversité des régimes tarifaires, ça peut vraiment faire la différence

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Une simulation d’installation de batterie domestique vous permet d’anticiper vos économies et de comparer les meilleures options. Prenez le temps d’investir dans une solution qui correspond à vos besoins, avec des chiffres clairs et précis.

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